Les sénateurs ont voulu renforcer la taxation des indemnités de rupture du contrat de travail (et les indemnités de cessation des fonctions de dirigeants ou de mandataires sociaux) : seraient assujetties à cotisations et contributions sociales dès le premier euro si leur montant dépasse non plus 30 plafonds annuels de la sécurité sociale, mais dix plafonds, soit un seuil ramené de 1 091 160 € à 363 720 €. Ce seuil s’appliquerait aux indemnités versées à compter du 1er septembre 2012.
En revanche, l’abaissement de 6 à 3 plafonds pour rendre cohérent le régime social et fiscal des indemnités de rupture n’est pas à l’ordre du jour.